Le 15 Octobre est la journée de sensibilisation au deuil périnatal
représenté par un ruban rose et bleu.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, est appelé mort périnatale celle de l’embryon, du fœtus à la naissance ou dans les heures et les jours (jusqu’à 7 jours) qui suivent la naissance de l’enfant …

La mortalité périnatale est un indicateur de santé publique qui malheureusement fait de la France l’un de ses mauvais élève …

En 2010 :

– 10,1 morts pour 1000 avant la naissance

– 2,3/1000 jusqu’à 7 jours de vie

Mais ce n’est pas tout, la langue française, elle aussi, fait la sourde oreille et laisse honteusement sa langue dans sa poche pour ne pas définir un nom voire même un adjectif des parents qui ont perdu leur enfant :

Un enfant qui a perdu ses parents se nomme un « orphelin » , quelqu’un qui perd son ou sa conjoint(e) devient « veuf » ou « veuve »

Vécu comme une injustice, illogique voir inacceptable, ce deuil entraîne un arrêt brutal d’ambitions, d’espoirs, de rêves et aucune projection dans l’avenir.

Peu importe l’âge, ce chagrin est incommensurable pour les parents qui se sentent amputés d’une partie d’eux même.

L’identité des parents en prend un coup vis-à-vis de la famille, des proches, des amis et dans le milieu professionnel.

Malgré un suivi médical en parallèle de nombreux parents se sentent abandonnés lors du deuil.

En effet, les remarques comme « vous êtes jeune, vous en aurez d’autres …, vous ne l’avez pas connu, il faut arrêter d’y penser et se projeter dans l’avenir, vous avez encore son grand frère ou sa grande sœur …

On ne tourne pas la page… On vit avec…

Le deuil périnatal reste encore taboo aujourd’hui malgré que l’hébreux nomme cette condition : shakoula (pour la mère), shakoul (pour le père).

Cependant un collectif et une pétition portée par Nadia Bergougnoux « Un nom dans le dictionnaire pour les PARANGES, parents ayant perdu un enfant. » se démène pour la reconnaissance de nous « parent d’anges »

Raison pour laquelle, frappé moi aussi par le décès d’Axel il y a 9 ans, je m’investis dans cette cause en souhaitant lever le voile sur ce sujet de société lors de conférences et accompagner les parents endeuillés dans les différentes étapes.

On ne tourne pas la page … On vit avec …

Le deuil périnatal reste encore taboo aujourd’hui malgré que l’hébreux nomme cette condition : shakoula (pour la mère), shakoul (pour le père).

Cependant un collectif et une pétition portée par Nadia Bergougnoux « Un nom dans le dictionnaire pour les PARANGES, parents ayant perdu un enfant. » se démène pour la reconnaissance de nous « parent d’anges »

Raison pour laquelle, frappé moi aussi par le décès d’Axel il y a 9 ans, je m’investis dans cette cause en souhaitant lever le voile sur ce sujet de société lors de conférences et accompagner les parents endeuillés dans les différentes étapes.